EN DIRECT - Guerre en Ukraine : une réunion internationale de soutien organisée lundi à l'Élysée

Publié le 22 février 2024 à 6h00, mis à jour le 22 février 2024 à 22h27

Emmanuel Macron réunira plusieurs chefs d'État et de gouvernement lundi 26 février à l'Élysée pour évoquer l'aide à l'Ukraine.
Une conférence qui vise à "renforcer la coopération", alors que le conflit a débuté depuis bientôt deux ans.
Suivez les dernières informations sur le conflit.

Ce live est à présent terminé. 

Suivez notre dernier direct dans l'article ci-dessous.

ZELENSKY JUGE LA SITUATION EN POLOGNE "INACCEPTABLE"

Le président ukrainien a déclaré jeudi soir avoir dit au président de la Commission européenne Charles Michel que le blocus de la frontière par des agricultures polonais était "absolument inacceptable".


"La situation à la frontière avec la Pologne est absolument inacceptable", a estimé Volodymyr Zelensky dans son message quotidien. "J'ai informé (Charles Michel) de notre initiative en vue d'une rencontre immédiate de nos représentants - Ukraine, Pologne ainsi que Commission européenne - à la frontière".


Des agriculteurs polonais bloquent des centaines de routes et de points de passage frontaliers avec l’Ukraine pour dénoncer notamment les importations agroalimentaires ukrainiennes jugées "incontrôlées ".

UNE CONFÉRENCE D'AIDE À L'UKRAINE LUNDI À L'ÉLYSÉE

Alors que le conflit dure depuis bientôt deux ans, Emmanuel Macron organisera une réunion de soutien à l'Ukraine à l'Elysée avec plusieurs chefs d'État et de gouvernement lundi 26 février.


"Cette réunion de travail permettra d'étudier les moyens disponibles pour renforcer la coopération des partenaires en soutien à l'Ukraine", indique l'Élysée.

LES ÉTATS-UNIS INCULPENT DES OLIGARQUES RUSSES

Deux ans après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, les États-Unis ont inculpé plusieurs oligarques russes.  "Le ministère de la Justice s'engage plus que jamais à couper les flux de fonds illégaux qui alimentent la guerre de Poutine et à tenir pour responsables ceux qui continuent de la permettre", a déclaré le ministre américain de la Justice Merrick Garland dans un communiqué.

LONDRES VA LIVRER DES MISSILES À L'UKRAINE

Le Royaume-Uni, qui a annoncé des sanctions supplémentaires contre la Russie, a annoncé qu'il allait livrer des missiles à l'Ukraine. En plus des milliers de drones déjà promis, le ministre de la Défense Grant Shapps a fait état au Parlement de la prochaine livraison de 200 missiles antichars Brimstone, soulignant que ce type d'armes avait eu "un impact important sur le champ de bataille".


Le Royaume-Uni formera aussi 10.000 soldats ukrainiens supplémentaires au premier semestre de cette année.


"Il est temps pour l'Occident et toutes les nations civilisées de passer à l'action et d'apporter à l'Ukraine le soutien dont elle a besoin", a estimé Grant Shapps.

LA FRANCE A FORMÉ 10.000 MILITAIRES UKRAINIENS

La France a formé 10.000 militaires ukrainiens depuis le début de l'invasion russe, a fait savoir ce jeudi le ministère français des Armées lors d'un point presse. 


Ces formations dispensées en France et en Pologne ont porté sur le maniement d'équipements particuliers (tels que les canons français Caesar), des techniques spécifiques (déminage, secourisme tactique), ainsi que sur des savoir-faire plus généraux d'entrainement en combat interarmes, a précisé le ministère. 


Des formations qui vont de pair avec les nombreuses livraisons d'équipement reçues par l'Ukraine, même si ces dernières ont eu tendance à s'essouffler ces derniers mois.

DES MENACES RUSSES CONTRE DES PATROUILLES FRANCAISES

Le ministre français des Armées Sébastien Lecornu a dénoncé jeudi de récentes "tentatives de prises de contrôle" russes sur des patrouilles aériennes et maritimes françaises, citant notamment un récent incident en mer Noire.


"Vous avez des tentatives de prises de contrôle de la part des Russes d'un certain nombre de nos patrouilles. (...) Un système de contrôle aérien russe a menacé d'abattre des avions français en mer Noire alors que nous étions dans une zone internationalement libre dans laquelle nous patrouillons", a-t-il déclaré à la radio française RTL.


Cet incident remonte au mois de novembre et a visé un avion français de type AWACS, spécialisé dans les opérations aériennes de contrôle et de détection, a précisé lors d'un point presse jeudi le ministère des Armées.

14 MILLIONS D'UKRAINIENS ONT QUITTÉ LEUR FOYER

Plus de 14 millions de personnes ont fui leurs foyers en Ukraine à un moment donné durant les deux années écoulées depuis l'invasion russe en 2022, dont près de 6,5 millions sont encore réfugiées à l'étranger, a indiqué jeudi l'ONU.


Ces chiffres représentent au total près d'un tiers de la population ukrainienne, précise l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) des Nations Unies, dans un rapport publié à l'approche du deuxième anniversaire de l'invasion russe, le 24 février 2022. L'OIM précise qu'aux personnes réfugiées à l'étranger, s'ajoutent quelque 3,7 millions d'Ukrainiens restant déplacés dans leur pays.


À ce jour, plus de 4,5 millions de personnes sont rentrées chez elles, depuis l'étranger ou après avoir été déplacées en Ukraine, selon l'OIM.

UN ASSASSINAT ORGANISÉ PAR LES SERVICES RUSSES EN ESPAGNE ?

Les services de renseignement espagnols sont convaincus que Moscou est derrière l'assassinat en Espagne d'un homme qui serait un déserteur russe ayant rallié l'Ukraine l'an dernier, affirme jeudi le quotidien El País, citant des sources au sein de ces services.


"Les services espagnols de renseignement n'ont aucun doute sur le fait que le long bras du Kremlin est derrière un crime sans précédent en Espagne", écrit ce quotidien proche du gouvernement de gauche.


Leur seule interrogation, selon El País, porte sur le service chargé par le Kremlin de l'assassinat de Maxime Kouzminov: le renseignement extérieur (SVR), le service fédéral de sécurité (FSB) ou le renseignement militaire(GRU). Les sources interrogées par le quotidien soulignent toutefois qu'il sera "très difficile" de prouver leur implication et que les tueurs ont déjà quitté l'Espagne.

LES VERIFICATEURS

La ville d'Avdiivka est tombée dans les mains de la Russie, samedi, après le retrait des Ukrainiens.

L'arrivée des forces de Moscou dans la ville de l'est de l'Ukraine aurait été saluée par la population sur place. Une fausse information qui s'appuie sur une vidéo prise en territoire russe en avril 2022.

SANCTIONS

Le Royaume-Uni a renforcé jeudi ses sanctions contre la Russie pour marquer les deux ans du lancement de l'invasion d'envergure de l'Ukraine, ciblant 50 personnalités ou entreprises supplémentaires pour montrer son "soutien inébranlable" à l'Ukraine.


"La pression économique internationale que nous exerçons signifie que la Russie ne peut pas se permettre cette invasion illégale. Nos sanctions privent Poutine des ressources dont il a désespérément besoin pour financer sa guerre en difficulté", a déclaré le chef de la diplomatie David Cameron, dans un communiqué.

REUNION ENTRE VARSOVIE ET KIEV

Une réunion entre les gouvernements polonais et ukrainien se tiendra "comme convenu" le 28 mars à Varsovie, a indiqué jeudi le Premier ministre polonais Donald Tusk, au lendemain d'une demande de Kiev pour une rencontre dans le courant de la semaine. 


Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, avait appelé mercredi à des pourparlers rapides entre les deux gouvernements pour résoudre le blocage de leur frontière commune par des agriculteurs polonais en colère.


Dans une vidéo, il avait annoncé avoir demandé à son gouvernement "de se rendre à la frontière" entre les deux pays "dès que possible, d'ici au 24 février", appelant le Premier ministre polonais Donald Tusk à faire de même. Ce dernier a rappelé qu'une réunion entre les deux gouvernement est déjà prévue en mars.

MOSCOU REVENDIQUE DE NOUVELLES AVANCÉES

Dans son rapport quotidien, le ministère russe de la Défense a assuré que l'armée s'était emparée du village de Pobeda, non loin de la ville détruite de Mariïnka, elle-même située près de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine. L'armée ukrainienne n'a pas confirmé dans l'immédiat la perte de Pobeda, assurant se battre "dans la zone".


La Russie avait déjà revendiqué mardi la reprise du village de Krynky (sud), sur la rive occupée du Dniepr, où l'armée de Kiev avait difficilement bâti une tête de pont en octobre, l'une de ses seules avancées après l'échec de sa contre-offensive estivale. L'armée ukrainienne a pour sa part démenti avoir perdu le contrôle de Krynky.

ACCORD BILATERAL COPENHAGUE-KIEV

Le Danemark affirme avoir signé un accord bilatéral de sécurité avec l'Ukraine sur dix ans.

KIEV TIENT "FERMEMENT" LA TÊTE DE PONT SUR LE DNIEPR

Volodymyr Zelensky dit que l'armée ukrainienne tient "fermement" la tête de pont sur la rive occupée du Dniepr.

FRONTIÈRE POLOGNE / UKRAINE

La Pologne va inscrire les points de passage avec l'Ukraine sur la liste des "infrastructures critiques" pour éviter des perturbations pouvant impacter l'acheminement des aides militaires et humanitaires, a annoncé jeudi le chef du gouvernement polonais. "Pour assurer une garantie 100% que les aides militaire (...), humanitaire et médicale arriveront sans retard en Ukraine, les passages frontaliers avec l'Ukraine, certaines routes et voies ferrées seront inscrits sur la liste des infrastructures critiques", a déclaré aux journalistes Donald Tusk.


Selon le Premier ministre polonais, une réunion se tiendra le 28 mars entre gouvernements polonais et ukrainien.

OTAN

Le Royaume-Uni a apporté jeudi son soutien public au Premier ministre néerlandais Mark Rutte pour succéder à Jens Stoltenberg à la tête de l'Otan.


"Rutte est très respecté au sein de l'Alliance, il a de sérieuses références en matière de défense et de sécurité et il veillera à ce que l'Alliance reste forte et prête à assurer défense et dissuasion", a déclaré un responsable gouvernemental sous couvert d'anonymat.

"UN COUT HUMAIN TERRIFIANT"

La guerre menée par la Russie en Ukraine a eu un "coût humain terrifiant", infligeant d'immenses souffrances à des millions de civils, a déclaré jeudi le chef des droits de l'homme de l'ONU, Volker Türk.


"L'attaque armée à grande échelle de la Russie contre l'Ukraine, qui est sur le point d'entrer dans sa troisième année sans qu'aucune fin ne soit en vue, continue de provoquer des violations graves et généralisées des droits de l'homme, détruisant des vies et des moyens de subsistance", a-t-il déclaré dans un communiqué.

UNE NOUVELLE CONQUETE RUSSE ?

L'armée russe a affirmé jeudi avoir pris le village de Pobeda, dans l'est de l'Ukraine, nouvelle revendication de conquête quelques jours après celle de la ville d'Avdiïvka, face à une armée ukrainienne qui souffre de pénuries d'armes.


"Les unités du groupement des forces Sud ont libéré le village de Pobeda", a affirmé le ministère russe de la Défense au sujet de cette localité, non loin de la ville détruite de Marinka, alors que ce secteur du front était largement inchangé depuis des mois.

COREE DU NORD

Les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont accusé jeudi la Russie d'employer des missiles de fabrication nord-coréenne pour mener des frappes meurtrières en Ukraine contre des cibles civiles.


"Nous parlons de missiles balistiques de type Hwasong-11 (KN-23/24) (...) Selon notre enquête, les troupes russes ont tiré plus de 20 (de ces) armes nord-coréennes sur l'Ukraine", a indiqué dans un communiqué le SBU, précisant que ces frappes avaient tué "au moins 24 civils" et fait plus d'une centaine de blessés.

"DES PROPOS HONTEUX"

Le porte-parole du Kremlin a jugé "honteux" les déclarations du président américain Joe Biden qui a qualifié Vladimir Poutine de "salopard cinglé" lors d'une rencontre avec des donateurs du Parti démocrate.


"C'est une immense honte pour (...) les Etats-Unis. Si le président d'un tel pays utilise un tel lexique, c'est forcément honteux", a déclaré Dmitri Peskov, dans une vidéo diffusée jeudi par un journaliste de la télévision publique russe.

LE POINT SUR LA SITUATION

  • Le site russe Mediazona et le service russe de la BBC ont dit avoir identifié environ 45.000 soldats russes tués depuis le début de l'invasion de l'Ukraine, il y a deux ans, dans une enquête conjointe publiée mercredi. Le décompte se base sur des sources libres d'accès comme des avis de décès, des communiqués d'autorités locales, des nécrologies parues dans des médias ou sur les réseaux sociaux. Les médias soulignent que le bilan réel est certainement bien plus lourd. Il pourrait être deux fois plus élevé, avance le service russe de la BBC. Selon cette source, "les deux tiers des morts n'avaient aucun lien avec l'armée avant l'invasion". Il s'agit donc de mobilisés, de volontaires, de combattants de compagnies militaires privées ou de prisonniers qui avaient rejoint des unités combattantes en échange d'une amnistie.


  • Les services de sécurité russes (FSB) ont accusé mercredi le British Council, l'agence britannique pour l'éducation et la culture, de recueillir des renseignements militaires auprès de réfugiés ukrainiens. Dans un communiqué, le FSB a assuré que le British Council en Grande-Bretagne, "via des organisations sous son contrôle", recueillait des informations concernant la région ukrainienne de Kherson, en partie occupée par les forces russes. "Ont été établis des cas de recours par cette organisation étrangère à des réfugiés ukrainiens vivant au Royaume-Uni pour obtenir des renseignements militaires et politiques via leurs relations dans la région de Kherson", accuse le FSB.


  • Un porte-parole d’une formation de l’armée de terre ukrainienne a fermement démenti une information du New York Times mentionnant « plusieurs centaines » de soldats ukrainiens faits prisonniers à Avdiïvka lors de la prise de la ville par les forces russes. "Que ce soit délibérément ou accidentellement, le “New York Times” a propagé des éléments de propagande russe", a déclaré Dmytro Lykhoviy.


  • Les services de renseignement suédois (Säpo) ont mis en garde mercredi contre la menace territoriale posée par l'espionnage russe, en particulier dans l'Arctique, à l'approche de l'entrée probable de la Suède dans l'Otan. La Suède a mis fin à deux siècles de non-alignement en demandant à adhérer à l'Otan après l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Cette adhésion devrait se concrétiser lundi lors du vote du parlement hongrois, ultime obstacle. La Russie, comme la Chine, "mène des activités qui menacent la sécurité dans l'extrême-nord de la Suède", écrit le Säpo dans son rapport annuel sur l'évaluation des menaces.


  • Joe Biden a qualifié mercredi le président russe Vladimir Poutine de "salopard cinglé" pendant une rencontre à San Francisco (Californie) avec des donateurs du Parti démocrate, au cours de laquelle il s'en est aussi pris avec virulence à son rival Donald Trump. "La menace existentielle, c'est le changement climatique. Il y a bien ce salopard cinglé qu'est Poutine, et d'autres, et il faut toujours s'inquiéter d'une guerre nucléaire, mais la menace existentielle pour l'humanité c'est le changement climatique", a lancé le président démocrate de 81 ans, candidat à un second mandat, lors d'un bref discours auquel assistait un petit groupe de journalistes.

EN DIRECT

Bonjour et bienvenue sur ce direct consacré aux événements en Ukraine.

Les services de sécurité russes (FSB) ont accusé mercredi le British Council, l'agence britannique pour l'éducation et la culture, de recueillir des renseignements militaires auprès de réfugiés ukrainiens.

Dans un communiqué, le FSB a assuré que le British Council en Grande-Bretagne, "via des organisations sous son contrôle", recueillait des informations concernant la région ukrainienne de Kherson, en partie occupée par les forces russes.

"Ont été établis des cas de recours par cette organisation étrangère à des réfugiés ukrainiens vivant au Royaume-Uni pour obtenir des renseignements militaires et politiques via leurs relations dans la région de Kherson", accuse le FSB.

Selon cette source, un habitant de la localité de Novaïa Maïtchka, occupée par l'armée russe, s'est tourné vers les autorités d'occupation pour dénoncer ce crime supposé. Le FSB affirme mener des "vérifications" dans la région et avertit de possibles poursuites pour "collaboration confidentielle avec un gouvernement", un crime passible de huit ans de prison.


La rédaction de TF1info

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